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Si la population de Fontenay-sous-Bois a triplé en une trentaine d’année (+/-31 000 habitants entre 1936 et 1946), le Plateau et la Plaine sont encore composés de nombreuses terres cultivées et peu de pavillons, Vergers, maraîchers, chemins, collines et la Redoute… autant de terrains de jeux pour les enfants et de parcours de promenade pour les familles.
Dans cette période se succèdent la guerre, l’exode de 40 vers d’autres régions de France ou à l’étranger, l’occupation allemande, la résistance, les privations : plus de cuir pour faire des chaussures, plus de tissus pour les vêtements, des rations de plus en plus petites de nourriture accordée aux familles... Lire la suite
Fontenay résiste et l'école protège. Lors des alertes, les sous-sols de Michelet abritent les enfants de maternelle, d'élémentaire, des des cours complémentaires et les familles du quartier.
4 enfants de l'école sont déportés et plus tard une plaque sera ajoutée dans le préau pour honorer leur mémoire.
Puis, la libération, qui si elle apporte de la joie, ne garantit pas un retour rapide à la vie normale. Il manque encore beaucoup de choses à Fontenay, comme ailleurs, pour vivre confortablement.
Certains pères et instituteurs, prisonniers de guerres reviennent après tant d'années d'absences.
La municipalité d’alors fait de son mieux pour répondre à ... Lire la suite
...à la crise du logement, aux capacités de chauffage pendant les hivers rudes, la caisse des écoles récolte des fonds pour la cantine et les colonies de vacances, les associations s’activent pour que les enfants vivent des Noëls joyeux, et les festivités reprennent.
En 1946, Michelet, en intégrant le préfabriqué construit en attendant que l’école soit livrée en 1930, compte 411 garçons, 349 filles et 177 maternelles. Un tout petit peu moins que l’école Roublot (Jules Ferry).
La population scolaire de la ville, elle, compte 3 329 enfants. Lire la suite
L’école gratuite et laïque est obligatoire jusque 14 ans de 1936 à 1959. A partir de cette date la scolarité obligatoire est étendue jusque 16 ans.
C’est le certificat de fin d’études qui clos le cursus élémentaire en permettant de confirmer de leurs connaissances en français, calcul, histoire, géographie, en sciences auprès de leurs futurs employeurs. Pour celles et ceux qui continuent, Fontenay offre des perspectives avec des classes complémentaires on y apprend en 3 ans le Commerce à Roublot (Jules Ferry), les Arts Ménager Michelet pour les filles et le Cours Complémentaire Industriel pour les garçons.
La guerre, l'occupation, la libération et ensuite ?
Le retour progressif à la normale ?
On soigne les cicatrices des années noires, la Redoute accueille les sorties sportives des classe, puis les décollages de planeurs construits en classe de garçons de M. Allegret, les stylos billes apparaissent et si ils évitent les tâches c'est la disparition assurée des pleins et des déliés qu'il faut prévoir...
Autour on construit, on accueille, on fait des bébés, on cultive et la course au progrès reprend.
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